LE FREIHOf, maison d'enfants à caractères social (mecs)
L’établissement est habilité par les instances administratives de la Protection de L’Enfance à accueillir des mineurs et des jeunes majeurs qui lui sont confiés.
L’Etablissement le Freihof concourt à la protection sociale de l’enfance en apportant des réponses aux besoins d’accueil, d’éducation, d’instruction, de maintien des liens familiaux.
L’ensemble des actions est défini dans un projet individuel élaboré avec les différents partenaires et la famille.
Cela correspond à un principe d’intervention qui vise à cheminer avec la personne le temps nécessaire.
La responsabilité à son égard est de garantir son libre arbitre, notamment en prévenant toute forme de lien de dépendance à l’institution.
présentation de la maison d'enfants
LES SITES
La fondation est propriétaire d’un ensemble immobilier à Wangen et d’une maison d’habitation à Mittelhausbergen, mis à disposition de l’établissement pour optimiser les modalités d’accueil.
Wangen
Le site comprend :
– 3 groupes d’internat totalisant 28 places.
– Un service d’accompagnement pour : les familles (parents et enfants) 6 logements, du F3 au F6, les jeunes majeurs, 2 logements de 2 places chacun, les jeunes quittant l’établissement.
Mittelhausbergen
Un foyer d’accueil à caractère familial de 8 places.
Un service d’accueil familial
2 assistantes familiales pouvant accueillir chacune 3 enfants à leur domicile.
L'HISTOIRE DU FREIHOF
Les premières mentions connues du village de Wangen remontent au IXe siècle, lorsque certaines parcelles de terres sont données à l’abbaye féminine Saint-Étienne de Strasbourg
A cette époque l’abbesse est à la tête d’une communauté religieuse, mais également d’une Seigneurie.
À Wangen, depuis 845, le seigneur est donc une femme, l’abbesse de Saint-Etienne, communauté strasbourgeoise de chanoinesses nobles. L’empereur Lothaire lui a offert « Wangen avec tout ce qui en dépend », ainsi que la haute et la basse justice.
L’abbesse de Saint Etienne résidait au Freihof quand elle venait au village (actuellement au 179 rue basse). Les bâtiments sont tournés vers une cour centrale : demeure des officiers, avec locaux administratifs, écuries, étables, granges, ateliers.
Le terme Freihof vient de l’Allemand « freier Dinghof » ce qui signifie « cour libre ». Les paysans qui en dépendent ont leur propre tribunal et des droits qui feraient alors rêver plus d’un vilain dans d’autres régions. En outre, en tant que « Dinghof », c’est un lieu d’asile, c’est-à-dire qu’on ne peut appréhender quiconque s’y réfugie, du moins pour un temps.
Si l’histoire du Freihof vous intéresse davantage, vous pouvez télécharger le document pdf détaillé ci-dessous ;
Si l’histoire du Foyer Valentin Fritsch vous intéresse davantage, vous pouvez télécharger le document pdf détaillé ci-dessous ;